INTERVIEW
MARCELLA BARCELÓ EN CONVERSATION AVEC HERVÉ MIKAELOFF ET ELISE ROCHE
L’artiste doit suivre l’esprit de la nature qui est à l’oeuvre au coeur des choses et ne s’exprimer par la forme et le dessin que comme s’il n’était question que de symboles. Schelling, Friedrich Wilhelm Joseph, Des Rapports des Beaux-arts et la nature, 1807
Habiter le monde n’est pas chose aisée ; il est parfois désenchanté et livré à nous sans aucune précaution poétique. Sans crier gare, il arrive pourtant que le merveilleux puisse s’inviter dans nos esprits au contact du Beau. C’est bien de cette expérience qu’il s’agit lorsqu’on se laisse aspirer dans l’oeuvre de Marcella Barceló.
Nos premières rencontres datent de 2020, elles sont fugaces mais nous marquent déjà profondément. Le lien se resserre à l’occasion de l’exposition Miss Dior au château de la Colle Noire puis lors de l’édition d’Art Paris 2021 où nous l’inscrivons dans le parcours curatorial « Portrait et figuration, Regard sur la scène française. ». C’est donc tout naturellement que nous avons accepté l’invitation de FORMA à retranscrire nos échanges avec l’artiste pour son exposition personnelle.